Le Directeur de cabinet du Ministre d’Etat, de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Monsieur Christian ABOKE-NDZA a présidé le mercredi 12 avril à la Caisse d’assurance maladie universelle, une séance de travail entre la Caisse d’assurance maladie universelle et l’Union patronale et interprofessionnelle du Congo (UNICONGO), troisième séance dans le cycle de collaboration dont l’objectif est de préparer la mise en exécution effective de l’assurance maladie en République du Congo.
Christian ABOKE-NDZA a fixé le cap sur cette rencontre en indiquant que : « le but de cette rencontre est de lever l’équivoque sur les différentes problématiques évoquées par Unicongo au sujet de l’opérationnalisation effective de la Caisse d’assurance maladie universelle. Car nous réalisons le désir que manifeste Unicongo à vouloir comprendre les contours de la CAMU afin de partager la bonne information et que le partenariat avec la CAMU aille bon train pour réussir la mise en place de ce projet social que tout congolais attend ».
Le Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat, était accompagné de la Directrice générale de la sécurité sociale, du Conseiller au travail et au dialogue social, du Conseiller à la sécurité sociale, et de l’Assistant du Ministre d’Etat. La CAMU quant à elle, a été représentée par son Directeur de Projet, Monsieur Felix MOUKO ainsi que son équipe. UNICONGO a été porté par son Président, Monsieur Michel DJOMBO, suivi de 12 de ses membres, représentant chaque fédération d’entreprises.
En vue d’une compréhension globale de l’écosystème de la CAMU, le Directeur de cabinet a retracé le parcours de la CAMU, de sa genèse en 2011 à son entrée en exploitation en précisant les diverses études et analyses réalisées tenant compte des expériences étrangères ; de la rédaction des textes de loi portant création et fonctionnement de la CAMU ; des actions déjà accomplies en matière d’enrôlement administratif et biométrique ; des avancées du côté des prestations sanitaires avec la rédaction des conduites thérapeutiques recommandées, le pré-conventionnement des formations sanitaires publiques et privées et le lancement des évaluations sanitaires par Médecins d’Afrique et l’Institut National des Statistiques (INS).
Tout au long des discussions, UNICONGO a étalé ses diverses préoccupations entre autres, le conventionnement avec les formations sanitaires, l’exécution de l’enrôlement biométrique sur le territoire national, et la problématique de la limitation du nombre d’enfants couvert par la CAMU.
En réponse, Mr Christian ABOKE-NDZA a tenu à repréciser la procédure progressive qu’adopte la CAMU dans l’exécution de son plan d’activités. « Le gouvernement a opté pour une démarche prudentielle, car mettre en place l’assurance maladie universelle dans un pays, est une tâche complexe qui demande beaucoup de vigilance et une étude approfondie des risques ».
Sur la question de l’enrôlement biométrique, un plan de déploiement a été mis au point. « L’enrôlement biométrique se fera de manière progressive, 6 regroupements interdépartementaux seront misent en place pour un début répartis dans les grandes agglomérations dont Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso où des équipes CAMU se déploieront jusqu’à couvrir le territoire national tout entier », dixit le Directeur de Cabinet du Ministre d’Etat.
La CAMU assure sans exclusion. Ainsi, la limitation du nombre d’enfant à 5 représente, selon les statistiques, une moyenne raisonnable des familles congolaises. Nonobstant cela, ce nombre demeure flexible, car le but est d’assurer toute la population quelle que soit la tranche d’âge.
Les échanges ont été fructueux et l’équipe CAMU a rassuré Unicongo de la mise à leur disposition de la totalité des documents d’études sur la caisse d’assurance maladie universelle.
Au terme des échanges, des recommandations ont été formulées au nombre desquelles, organiser chaque mois une réunion de travail similaire afin d’évaluer l’évolution du projet en vue d’une collaboration harmonieuse et l’atteinte des objectifs communs.